Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Entraînements et camps

Une bonne amélioration

Après la news de la semaine passée, on a mis l'accent sur la natation ces derniers jours. Presque 6 heures de natation plus tard, le moral va déjà nettement mieux : les entraînements m'ont semblé passer très vite ! On a fait passablement de "résistance" : longues séries de 400 à 800m avec relativement peu d'intensité, ça permet de faire notamment 3km en à peine une heure. Pas trop fatigué (juste un peu mal autour de la nuque) et l'impression, à chaque fois, que "l'entraînement est déjà fini ?"... Allez comprendre, la semaine passée c'était pas plutôt "quand est-ce que ce bassin finira ?!?"


C'est pas beau Lavaux en automne ?? (Photo : diapo.ch)
Sinon, pour la semaine, on peut noter une séance bien corsée à pied jeudi soir, dont les cuisses/adducteurs ressentent encore quelques courbatures : 20 minutes d'échauffement suivies de petits exercices casse-pattes (du genre fentes, petits sprints, ...) et pour agrémenter le tout 15*300m avec comme pause 100m en trottinant, rythme libre. C'est horriblement traître : à chaque fois c'est un autre qui passe devant et essaie de lâcher les autres, on se retrouve parfois à faire 100m de pause en 22" !! La vitesse me semble pas trop élevée au départ (env. 1'00" au 300m), mais ça vient vite difficile. Il faut dire qu'en tout (pauses comprises), on a fait les 6km en env. 23'30", soit 3'55/km...

Et aujourd'hui, beau temps oblige, petite sortie vélo au Lavaux... Petite Corniche, Lac de Bret, Savigny et retour par Châlet-à-Gobet, puis Cugy, Cheseaux et Crissier... environ 58km à 25km/h de moyenne, avec des paysages magnifiques !!



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À la recherche de sensations

La saison de triathlon 2010 terminée (du moins pour nous...), il est déjà temps de penser à la prochaine ! Trois semaines de pause suffiront donc, et on reprend l'entraînement avec le rythme universitaire. Nouveauté cette année : le Tour des Alpes est venu s'intercaler, ou tout chambouler à sa manière. Partant du principe qu'on peut bien se faire plaisir à 8 mois des prochaines compétitions importantes, je me suis laissé embarqué dans ce tour extraordinaire (dans tous les sens du terme) que Daniel vous a détaillé.

Le problème vient surtout après : mardi, je fais le trajet jusqu'à l'EPFL en danseuse. Le temps ne pressait pas, mais rien que s'asseoir sur la selle me rappelais quelques souvenirs de notre excursion sur les cols français. Le soir, premier entraînement càp : le footing passe bien, les cuisses se plaignent un peu lorsque j'essaie d'accélérer le rythme, mais dans l'ensemble c'est mieux que prévu. Je suis content d'aller nager mercredi soir : ça m'avait presque manquer, trois semaines sans se baigner ! Les premiers bassins sont très pénibles : j'ai comme l'impression que l'eau m'échappe, qu'elle glisse entre les doigts sans que je n'arrive à la saisir. Ça passera bien au bout d'un moment, me dis-je pour me rassurer ; c'est seulement au premier « rapide » (400m à faire en 5'40") que ça passe. Ou plutôt que j'oublie d'y penser : heureusement que la tête se fixe des fois sur autre chose que la douleur... Daniel pousse le rythme, mais je m'efforce de suivre. En effet, mettre du rythme (ou en avoir l'impression) me rassure sur le niveau de forme. 5'13" à l'arrivée : pour une fois ça fait du bien d'entendre le chrono (qui d'habitude tourne trop vite, il me semble). Les 4*100m à la fin passent bien, mieux que la petite série de battements...

Les jambes doivent supporter encore les 5*1000m de la séance de jeudi. Rythme relativement lent : 3'40" au kil, pause assez courte (1'-1'30"). Je pars souvent devant, presque comme un métronome : 2s trop vite sur le premier 200m, puis dans les temps. Ça nous donne un rythme très régulier, tout le monde suit et on prend les relais à trois (Daniel, Jimmy et moi). Antoine, Matthieu et Cyrus suivent ... on commence à devenir un "club", dixit Fédi. Sur le dernier, Jean-Gilles nous annonce après 200m qu'on peut "se lâcher". Je suis devant et accélère donc le rythme pour faire le trou à la régulière. Daniel met une grosse mine à 300m de la fin, Jimmy contre à 200m et je tente de limiter mon retard (3'10" pour Daniel, 3'11" Jimmy, 3'13" moi, 3'19" Antoine, 3'24" Cyrus et 3'29" Matthieu si mes souvenirs sont bons). Quelques courbatures après, mais plutôt liées au petits exercices de PPG qu'à la séance à mon avis (pas d'accéls brutales, sauf peut-être pour Daniel ?).

Vendredi, on hésite à aller jusqu'au Mont pour nager, puis décide finalement de faire quelques exercices de renforcement musculaire (c'est notre jour de pause, c'est sacré). Les abdos et pompes passent bien, mais le gainage est horriblement difficile. Il faut dire qu'on en a plus fait depuis juin et c'est dur de se retaper une petite série de 4*1' dans ces conditions !! Samedi, c'est natation à Chavannes, style principalement sur 3km et de nouveau l'impression de ne pas glisser. Je compte alors mes tours de bras par bassin : 15-16 en relax et 17-18 en rapide, c'est comme avant la pause mais les sensations n'y sont pas du tout. Quelqu'un y comprend quelque chose ?!

Les desserts chez Priska sont si bons qu'on en mangerait des dizaines et subitement, pris de remords (pas vraiment) et sur la proposition de Gilbert (surtout), on se laisse motiver pour un footing rythme 4'30"/kil dimanche matin à 8h30. Le départ est à Dorigny, mais on y va déjà à pied pour rentrer tout de suite au retour. L'allure est dès le début sur des bases trop rapides, mais rien n'arrête Gilbert et Sébastien qui ne fléchissent pas le rythme (plutôt 4'10"-4'15" de moyenne). Avec Philip, on s'accroche derrière et il faut dire que ça ne discute pas beaucoup !! Les puls sont vite au-dessus de 180 (il me semble que c'est plus que d'habitude, même à cette vitesse !). Philip nous laisse aller et reprend son souffle vers la Galère (à Morges) et avec Daniel on fait demi-tour au château de Morges, après 7.5km depuis Dorigny (donc 9.5km en tout). On recroise Philip, puis Priska et Céline en conservant plus ou moins le même rythme. Un peu fatigués, on s'arrête pour un pause pipi puis 300m de marche vers Préverenges avant de repartir plus tranquillement pour rentrer à la maison (ça devait faire du 4'30"-4'40" du coup, plus comme annoncé clin d'oeil). Au total, 1h25' pour environ 16km.

Pour une reprise, on arrive à presque 7h d'entraînement sans tenir en compte le lundi, et ce sans faire de vélo !! À priori (y'a pas de raisons), les sensations devraient revenir progressivement. C'est toujours frustrant, mais d'un côté je me dis heureusement que les sensations se perdent avec la pause ... sinon plus de raisons de s'entraîner en hiver !!

 

PS : pour les curieux, un album photo sur le Tour des Alpes est sur le site du Rushteam...

2 comments
Hello les gars,

Ca fait plaisir de vous lire. Et de voir que vous allez bien. Bravo pour votre saison de tri, la manière dont vous avez passé les exas au gymnase (impressionnant!)et surtout, bonne chance pour votre début à l'EPFL. Vous allez assurer j'imagine.

A très bientôt j'espère!

par Rome the 28-09-2010 at 22:00

Merci pour tous ces vœux. J'espère que tout va bien pour toi aussi.
Je te souhaite également une excellente saison et profite bien de ta dernière année de gymnase (à l'EPFL, les horaires ne sont effectivement pas les mêmes qu'en sportif... mais bon, on s'arrange et je suis sûr que ça va aller).

A+
Daniel


par Daniel the 29-09-2010 at 16:48


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Tour des Alpes (2/2)

3e jour : Embrun - St-Jean-de-Maurienne

Allez, on a déjà fait la moitié... reste plus que le retour ! Bon, tant qu'on y est, autant faire l'Izoard (qui est à l'Embrunman, raison pour laquelle on est venu jusque là). Le soir, le tenancier de l'hôtel nous promet du beau pour le lendemain... enfin ! En discutant un peu plus avec lui, nous lui racontons notre tour et il nous répond : "Le Télégraphe et le Galibier, ça va... mais l'Izoard", il secoue sa main, "l'Izoard... il est vraiment dur". Même régime au déjeuner où Philip coach déjà les deux conducteurs de la journée pour récupérer "les morts" de la fin d'étape. Le but est donc de passer l'Izoard vraiment tranquillement pour qu'il y en ait le moins possible, de morts, au Galibier.

Dans la vallée, tout le groupe en direction de l'Izoard
Début de journée. La bonne humeur est toujours là... surtout avec le soleil de retour !

Le départ est à 8h30 pour laisser le temps de faire cette longue étape. Dans la vallée de la Maurienne, nous sommes tout du long à l'ombre et un peu trop légèrement vêtu (les habits de la montée). Les pieds sont congelé à l'attaque de la vallée précédent l'Izoard. Ça monte un petit peu mais sans exagérer puis ça redescend dans une très belle gorge avec un barrage au bout, vraiment magnifique. On attaque alors un léger, mais long faux plat. Priska et Gilbert prennent de l'avance, Pierre-André un peu de retard. Au bout d'un assez long moment vient une petite partie plus raide où Gilbert s'est arrêté pour une pause pipi. Il s'échappe à nouveau du groupe avec Jean-Claude cette fois-ci. Je monte jusqu'à un petit village avec Céline et Alex (Philip également, mais il fait un peu le petit chien avec une pause pipi et une autre pour se déshabiller). Un grand promontoire s'élève alors devant nous et la route le grimpe visiblement assez directement. Philip et moi accélérons légèrement alors que P-A a quasiment rattrappé Céline et Alex ; Priska n'est plus très loin devant. A l'attaque de la partie raide, Philip perd ses lunettes de sa poche et je redescends les 5m avec lui pour continuer notre ascension. La pente est forte (8-9% avec un passage à 11%) mais nous gardons un rythme régulier et passons assez rapidement Priska. Après un bon moment, nous arrivons à un point de vue avec pas mal de voitures garées sur le côté, une petite descente nous permet alors de récupérer. Selon l'analyse de la carte à Philip, elle doit faire 100m de dénivellation. Elle s'avérera en fait bien plus courte... trop courte même pour Philip qui improvise une deuxième pause "lunettes" à peine les pourcentages positifs reviennent. Il ne reste alors plus que quelques lacets pour atteindre le sommet et nous voyons Jean-Claude et Gilbert juste au-dessus de nous.

Au sommet du col, nous nous habillons bien chaudement, prenons un petit ravitaillement et repartons tous ensemble pour la longue descente. Beaucoup la trouvent très belle, je suis un peu plus mitigé. Elle était belle en effet mais les bouts droits étaient un peu trop longs à mon gout et les virages trop fermés, très souvent en épingle... je pinaille bien sûr mais j'ai nettement préféré celle du Lautaret (en longue ligne droite, mais avec très peu de virages) ou celle du Galibier (beaucoup de virages, mais assez larges et plus proches les uns des autres, ce qui ne laisse pas le temps de prendre trop de vitesse et d'avoir à freiner dans le virage suivant).

Une fois à Briançon, on peut se mettre en court pour passer le Lautaret et le Galibier. A la descente déjà, je m'étais dit que le Lautaret serait ennuyant à faire à la montée. Je ne me suis pas trompé : il n'est pas raide, mais très régulier et sans aucun virage, ni changement du décor. Nous le montons en groupe (sauf P-A qui a lâché dans les bosses d'approche juste après Briançon). Vers 3km du sommet, Alex demande de ralentir... et heureusement, car je ne suis pas très en forme. Le ventre gargouille et surtout l'envie et la motivation n'y sont pas vraiment. Une fois en haut et après un passage aux toilettes, nous avons le droit à la pause midi. Cette pause me fera le plus grand bien et nous repartons sur le Galibier : 8km d'ascension assez raide. Je prends dès le départ un petit rythme. Gilbert, Philip et Xavier partent loin devant. Vers la moitié je rejoins Jean-Claude et nous continuons ensemble cette ascension. Nous profitons ensuite d'un problème de Céline avec notre appareil photo pour faire une petite pause... mais il faut continuer. Le sommet arrive ensuite assez rapidement et nous pouvons nous rhabiller pour la descente (il souffle malgré tout au sommet de ces cols). Mais aussi, profiter du beau temps pour la photo de groupe.

Photo de groupe au sommet du Galibier
Au Galibier pour la deuxième fois... mais cette fois, on voit le panneau !

La descente est à nouveau belle et longue et on y dépasse même des voitures. Le Télégraphe (dernier col de la journée) n'est plus vraiment un col de ce côté là. Les 5km de ce "contrefort du Galibier" (dixit P-A) sont rapidement avalés par tout le groupe, tout comme les 12km de descente où l'on essaie de faire du blocking à Céline pour rester le plus longtemps possible devant la voiture. Les derniers 15km, en faux-plat descendant, se font en bon rythme... même si rapidement que l'accordéon en queue de peloton devient trop important dans les giratoires à l'entrée de St-Jean-de-Maurienne ! Au grand étonnement de tout le monde, la journée a très bien passé pour tout le groupe et la voiture n'a dû ramener personne jusqu'à l'arrivée.

4e et dernier jour : St-Jean-de-Maurienne - Ecublens

Le dernier jour... plus aucun col mais le plus long de tous. Au départ de l'étape, je ne suis pas sûr de terminer l'étape, ni très motivé de faire plus de 200km d'un coup. Peu importe, il y a la voiture qui suit et la possibilité du train à partir de Genève.

Sur la première partie, il nous faut revenir sur nos pas en direction d'Albertville et d'Ugine. Nous décidons toutefois de ne pas prendre la départementale comme à l'aller mais de faire tous les petits villages avoisinants. Arrivés à Aiton, nous n'avons pas fait un long détour (2 ou 3km sur 40km) mais surtout de la dénivellation en plus. Alex doit malheureusement arrêter à cet endroit-là suite à un mal de genou. Nous repartons en direction d'Ugine puis prenons une piste cyclable séparée de la route. Cette piste est très belle mais des barrières gênent le passage à chaque fois qu'une route la traverse. Les relances sont donc nombreuses mais le rythme est malgré tout très rapide. Nous arrivons même à Duingt avant la voiture (bon Alex a dû retourner jusqu'à St-Jean-de-Maurienne chercher le porte-monnaie de Xavier). Nous trouvons alors une belle place au bord du lac d'Annecy pour faire le pic-nic.

Il nous reste alors à traverser la ville d'Annecy, puis monter sur Cruseilles le tout dans une forte circulation. Nous passons toutefois par le vieux pont de la Caille qui surplombe de hautes gorges (alors qu'on ne s'y attend pas vraiment à voir des gorges là). Un petit détour et une petit montée plus tard et nous sommes à Annemasse. Nous faisons alors un dernier remplissage des gourdes avant la grande traversée (de la ville) et donnons rendez-vous à Alex au stade de Colovray à Nyon. La traversée de la ville se passe bien, nous passons la douane et traversons également Genève par le pont du Mont Blanc.

BD Le Chat
  Retour rapide... mais marre de l'isostar (BD Le Chat)

Un fois sorti de Genève, le rythme s'accélère fortement. J'ai un bout de moins bien à partir de là et ce jusqu'à Nyon, mais je m'accroche dans les roues et appuie fortement mes relais pour concurrencer les autres devant. Une fois à Nyon, nous cherchons la voiture dans le parking, mais Alex s'est retrouvé coincé dans les bouchons et il vient de quitter Genève ! Comme quoi le vélo est parfois plus rapide que la voiture même sur de relativement longs trajets (30km env.).

Il nous faut donc continuer jusqu'à Gland pour profiter du dernier ravitaillement. A 1h du but personne n'ose s'arrêter (ou personne n'a envie de s'arrêter) et les relais reprennent de plus belle jusqu'à Morges. Xavier nous quitte alors pour prendre le train et les autres continuent jusqu'à notre maison à Ecublens. Un petit sprint s'impose toutefois au panneau d'entrée de village de Préverenges. Il est aisément remporté par Gilbert qui est vraisemblablement le plus en forme de tous (normal il doit préparer Hawaii lui !), même si Philip se plaint que nous (Jean-Claude et moi) ne l'avons pas suffisamment bien amené pour disputer ce sprint.

 

Voilà pour le récit de ces quatre longs jours de vélo. Il nous faut après cela reprendre nos forces et nettoyer le vélo. Le lendemain commence effectivement l'EPFL et nous reprenons gentiment nos horaires d'entraînement pour la période d'hiver.

Daniel



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Tour des Alpes (1/2)

Une folie

Tout a commencé lorsque Philip a proposé ce tour à vélo sur quatre jours en passant par les grands cols français. Je me suis d'abord dit que c'était trop long, mais j'étais tout de même tenté par cette folie. De plus la saison étant terminée, c'est le seul moment où l'on peut se le permettre. On est donc inscrit, pensant au première abord porter ses affaires dans un sac à dos. Par la suite, l'idée d'une voiture est proposée et c'est seulement une fois au Canada que je me rend compte qu'il ne fait plus si beau et si chaud qu'en plein été ! Moi qui me voyais partir avec un cuissard des gants courts et un coupe-vent pour la descente dans le sac, je suis bien content de pouvoir déposer mes affaires d'hiver dans le coffre de la voiture.

1er jour : Martigny - St-Jean-de-Maurienne

Le départ était fixé vendredi passé à la gare de Martigny. Nous nous y rendons en train, où nous rencontrons Alex et Xavier. Le temps est plutôt brumeux et déjà là les longs s'imposent. Après une courte traversée de Martigny, nous attaquons déjà la Forclaz. Pierre-André et Priska partent devant. Je suis Philip au début, puis avec Jean-Claude, nous rattrapons gentiment les deux échappés. Gilbert (qui est monté avec la voiture) arrive alors en sens inverse et le rythme s'accélère immédiatement. Nous finissons les trois ensemble et de peur d'avoir froid, nous redescendons chercher Céline pour lui dire qu'il ne lui reste plus grand chose avant le sommet : si, si ! à 300m d'ici, derrière le brouillard ! On ne voit en effet qu'à 50 ou 100m selon les endroits.

Une courte descente puis une petite remontée pour passer les Montets. On redescend alors en direction de Chamonix et le but est de se rendre à St Gervais pour manger. Pour éviter la semi-autoroute (en faux-plat descendant), nous prenons les petites routes entre les villages. Nous devons demander plusieurs fois notre chemin. Un travailleur nous dit : "Vous pouvez essayer par Vaudagne, mais... bonne chance !" On prend tout droit à la sortie du village et là un panneau indique "Attention, route de montagne : voie étroite" et un monsieur nous fait un bonjour se transformant en un "mais il sont fous où quoi ?!" avec de grands yeux. La route commence à monter, dans le brouillard on ne voit pas le bout... heureusement d'ailleurs, car elle monte sec et relativement longtemps. La descente derrière est très mauvaise. Arrivés presque au bout, nous voyons Gilbert qui monte en sens inverse : on est donc sur la bonne route. Il nous guide ensuite jusqu'au repas dans un petit bistrot.

Priska prend la voiture pour la montée de Mégève. La montée est cette fois-ci douce et régulière. Nous montons en groupe. La descente sur Albertville n'est pas non plus raide, mais elle est bien longue et jolie à faire derrière un groupe. Arrivé en bas Pierre-André se plaint de crampes, mais peu importe, la voiture nous attends à la sortie d'Albertville. Dans la localité, nous changeons de rive en suivant la rivière ce qui nous fait rater la voiture. Nous ne verrons donc plus Priska jusqu'au bout. J'essaie d'aider Pierre-André sur la fin, mais il finit quand même par lâcher le groupe sur le long faux-plat de la vallée de la Maurienne (env. 40km). Je reste avec lui et le pousse tant que je peux, la fin sera dure. Arrivé à Saint-Jean-de-Maurienne, on rejoint les autres qui ont fait une pause car Priska nous a enfin rejoint (j'avais les gourdes vides et plus rien à mettre sous la dent, heureusement P-A a fait le chameau et il m'a offert de quoi récompenser mes efforts).

Belle journée de mise en jambes donc, mais espérons que la fin ne sera pas si dure tous les jours...

Daniel au sommet du col du Télégraphe
Sommet du col du Télégraphe... Vous ne reconnaissez pas, dans le brouillard ?

2e jour : St-Jean-de-Maurienne - Embrun

Le deuxième jour, les vrais cols commencent. Pierre-André prend la voiture comme il est le seul à connaître le Galibier. Le but est de ne pas s'exploser sur le Télégraphe pour pouvoir tenir le Galibier ensuite.

15km de plat et on attaque ce Télégraphe : 12km de montée à 6-7%. Le rythme est constant avec Philip, Gilbert, Jean-Claude et Priska. A deux kilomètres du sommet Gilbert part seul devant, j'accélère alors également et finit deuxième au sommet avec Jean-Claude juste derrière moi (à portée de vue disons, puisqu'à nouveau la visibilité est limitée à 50m). La descente sur Valloire est courte et facile. Ma chaîne reste coincée au milieu du village et je pose pied à terre pour la remettre. Je rejoins le groupe à la sortie du village pour l'entame du Galibier. La voiture est là pour enlever les vestes et j'en profite pour manger quelque chose. Certains ont malgré tout pris de l'avance et Priska comme Philip sont déjà loin devant. Gilbert fait l'effort pour rattraper Priska, je me contenterai de rejoindre Philip et Jean-Claude. Après ce bout un peu plus raide, vient une bonne partie de plat à faux-plat qui nous permet de discuter et de passer gentiment Priska. Philip et Jean-Claude accélèrent alors pour rejoindre Gilbert. Je dois les laisser partir. La pente passe maintenant à 8-9%, Pierre-André me dit que c'est la partie la plus raide. Je monte tranquillement, mais constant et encore plus ou moins en forme. J'attends alors un replat (promis par P-A et deviné sur la carte), mais le pourcentage ne passe jamais sous les 7%. La fin est de plus en plus difficile. Je rattrape malgré tout quelques belges et vois Priska me remonter dessus mètre par mètre. Au dernier kilomètre je discute avec un des belges et Priska n'est plus qu'à 50m. P-A nous dit que les autres viennent de partir (ils avaient entre 8 et 15 minutes d'avance) et on mange au col du Lautaret (8km de descente pour y arriver).

Jean-Claude au sommet du col du Galibier
Col du Galibier, avec le mauvais temps mais heureux d'y être...

Priska ne me laisse pas le temps de manger mon farmer qu'il faut déjà partir. La descente est rapide et l'on est contents d'être arrivés au restaurant pour se réchauffer. Tous en sous-pull skinfit ou odlo devant ce fourneau à boire un chocolat chaud avant de commander des pâtes. Et dès que Pierre-André arrive avec les sacs, c'est le défilé aux toilettes pour se changer intégralement. Lorsque l'on ressort du restaurant, il fait très froid, mais nous sommes tous habillés comme en plein hiver. Le bout jusqu'à Briançon est magnifique : descente à faux-plat descendant, pas besoin de pédaler ou presque et pourtant je suis Gilbert, Philip et Xavier sans problèmes. La fin jusqu'à Embrun est en petites collines ou faux-plats. Elle passe bien pour tout le monde... même si elle fait peut-être un peu peur à ceux qui se sont inscrits à l'Embrunman.

 

Longue aventure, long récit... Je n'ai malheureusement pas le temps de le finir maintenant, mais le deux prochains jours suivront tout bientôt avec les photos en plus. C'est promis !



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Natation, dans un lac mouvementé

Depuis le début de la journée, le temps était plutôt maussade. On avait tout de même décidé d'aller à l'entraînement à Préverenges ce soir et on est pas du genre à rater un entraînement pour des conditions météo. Avant de partir, on hésite toutefois et on téléphone à Pierre-André. Notre incertitude était sur la façon d'y aller, la voiture ayant été proposée à midi. Comme il ne répond pas, on se prépare et on part à vélo. Il ne pleut pas mais la veste est nécessaire. En arrivant sur place, il souffle assez fort, des branches d'arbres sont par terre et le lac est assez remonté (il ressemble en fait un peu à celui-là, pris lors de la tempête Lothar sur la plage de Préverenges). Quelques débutants en planche à voile profitent des vagues pour se faire la main. Nous observons ce lac, d'où même les canards sont sortis, nous allons le toucher et l'envie de nager ne cesse de grandir.

Pierre-André arrive en K-Way. Il attache son vélo et on se change (en enfilant le bas de la neoprène avant d'enlever la veste pour rester le plus longtemps possible au chaud). Départ dans le lac comme des gamins, sautant à chaque vague ou essayant de résister de front les pieds au fond ! On commence ensuite à nager, mais l'orientation n'est pas des plus facile : les bouées apparaissent puis disparaissent au gré des vagues et l'on est sans cesse poussé en direction du rivage. Après un demi aller, Pierre-André propose de faire demi-tour pour ne pas trop s'éloigner de nos affaires en cas de dégradation du temps. On fera donc deux aller-retour de la moitié de la longueur avant de sortir à cause du froid. Eh oui, les pieds et les mains sortent de la combi et ils commencent à se plaindre. Je me dépêche d'enfiler la veste à peine les manches de la combi enlevées. Même Pierre-André a un pouce bleu... je vous rassure, ce n'est que son stylo qui coulait au boulot clin d'oeil !

Transition spinning

Le retour à vélo est assez rapide pour ne pas prendre froid. Un peu déçu de n'avoir nagé qu'un kilomètre, je propose à Jean-Claude d'enchaîner par du spinning. A peine arrivé, on met sécher les affaires, enfile un T-shirt et les chaussures pour monter en selle. L'occasion de remarquer que les pieds sont encore tout durs. On s'installe donc pour une demi-heure avec 3x3' rapides, le tout en moulinant comme il faut.

 

Voilà donc le récit de notre entraînement un peu spécial de ce soir, qui était malgré tout très amusant.

Daniel



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Traversée Lutry-Villette

Après quelques déboires en natation aux dernières compétitions, il faut trouver un moyen de se rassurer... quoi de mieux que de faire la traversée entre Lutry et Villette avec les adultes du club ! On décide, malgré les températures estivales de ces dernières semaines, d'enfiler notre néoprène. C'est ce qu'on appelle "se mettre en confiance" et ça permet de retrouver des sensations de glisse.

En rejoignant Lutry a vélo, toutefois, un gros coup de joran (vent d'orage) nous surprend et envoie littéralement les arbres certaines branches sur la route ! On se dit quand même que si on fait le trajet, c'est pour nager. Finalement, le temps se maintient ; il ne pleut pas et l'eau est bonne (pas excellente mais presque). L'aller est "en échauffement" (dixit Philip), on reste bien en groupe. Je nage à côté de Daniel et on sort la tête chaque 50m pour se corriger mutuellement le style... et subitement, plus personne autour de nous. On se retourne, environ 500m d'effectués (le tiers de l'aller), mais le groupe est nettement plus au bord de lac. On a pourtant l'impression d'être justes !

On va pas s'en faire pour si peu et continue de nager en visant les saules-pleureurs de la plage du demi-tour et au deux-tiers, je demande à Daniel : "Tu es sûr qu'on vise les bons arbres ?" parce que les autres semblaient partir vers une autre plage plus proche. Virage de 30° donc pour rejoindre la tête du groupe qui bifurque elle aussi. On était juste (ou tout du moins pas si faux que ça), mais c'est pas grave. Petit bout en glisse légèrement accéléré pour arriver en premiers à l'échelle (sortie à l'australienne, c'est pas n'importe quoi !).

Phil annonce environ 23-24', le retour c'est chacun son rythme soit départ à fond de Daniel, je croche les bulles 500m puis lâche et me retourne : tous sont éparpillés derrière. Je finirai tout seul, avec de bonnes sensations, quoiqu'un peu mal au bras sur les 300 derniers mètres. 20'12" les 1500m, soit environ 1'21" au 100m, c'est pas mal. Daniel me prend 45" environ, et 2'30" après arrive les premiers poursuivant avec Phil, PA et Antoine, sans combi, qui nage vraiment très vite (je l'avais déjà remarqué la semaine d'avant à l'entraînement...) !



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Entraînements du weekend

Natation en lac

Vendredi Pierre-André nous propose une sortie lac pour le lendemain. Le samedi matin, il change d'avis et programme un entraînement en piscine le matin et un plouf au lac le soir juste pour tester. Ayant déjà nagé en piscine le jour précédent, je ne suis pas très motivé par y retourner. Suite à une bonne argumentation sur l'excellente température que le lac devait avoir et sur l'approche de Zoug, il accepte de nager au lac en début d'après-midi et de garder l'option piscine "au cas où".

Un peu avant 15h nous partons donc pour Préverenges. Il y a beaucoup de mondes pour les grillades et la bronzettre au bord de la plage, mais aussi quelques baigneurs en maillots de bain. On enfile nos combis et tous à l'eau ! Il s'avère que mon argumentation du matin n'était pas si exagérée que ce que je pensais et la température est tout à fait agréable. On peut donc faire nos aller-retour sans problème et on finit par arriver assez rapidement à 3km. A la sortie de l'eau, on fait l'essai d'enlever la combi rapidement. J'ai de la peine à trouver comment décrocher le sommet, mais le bas a glissé dehors comme si de rien n'était.

Contre-la-montre

Aujourd'hui,  nous nous essayons à quelque chose que nous faisons plutôt rarement à vélo : le contre-la-montre individuel. On avait effectivement l'habitude d'aller rouler avec les adultes et faire des tours plus longs ou alors de partir les deux ensemble en rythme endurance (voire bonne endurance parfois, mais jamais en sprint). J'avais également l'impression de ne pas être habitué à faire des distances tout seul tout en tirant comme il faut (ce qui nous attend justement en junior !). C'est donc décidé : on va faire du fractionné !

On se trouve une petite boucle entre Lonay et Bremblens et en vérifiant sur internet, elle doit faire plus ou moins 6km. Je propose de faire les 5 premiers kilomètres en rapide et le dernier (petite route de liaison) en repos et de faire trois fois le tour. Jean-Claude part devant et je suis à 30" pour ne pas drafter... Enfin j'essaie de suivre, car il roule fort dès le premier. Je finit quelques secondes derrière (on mettra ça sur le problème pour clipper au démarrage) et l'écart se creuse sur le deuxième : 15" de mieux pour lui, alors que je reste sur le même temps que son premier. Bon heureusement il va le payer un peu sur le dernier où j'arrive à lui prendre 5". Bel entraînement donc, même si on a dû faire des pauses un peu plus longues que le simple passage d'une route à l'autre en mode tranquile.

Sur le retour on décide d'enchaîner ces 35km de vélo par un petit pas de course. Etant assez fatigué, on choisit l'option la plus courte : 600m très rapide jusqu'au fond de la rue, puis marcher et trotter pour rentrer. C'est vrai que ce n'est pas une grosse transition, mais le but était juste de voir l'état des jambes après un vélo plus intensif que d'habitude.

 

Daniel



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Le lac ? c'est pour bientôt...

Ça faisait longtemps que ça nous titillait : attendre patiemment le moment où l'on peut retourner nager en lac ! Mais il est vrai que la température affichée par MeteoSuisse était plutôt ... rafraichissante, comformément aux climat qu'on a subit durant ce mois de mai.

Peu importe, il y a des fois où l'envie est vraiment trop forte : vendredi matin, le temps est beau est on a de sucroit congé à l'école. Pierre-André nous dit jeudi soir, sous forme de boutade : "Vous pourriez essayer d'aller nager au lac". C'est enregistré !

Un peu limite...

C'est la sensation ressentie en consultant une dernière fois internet avant de se lancer (14-15°C !). Après quelques hésitations, on y va quand même, quitte à ne pas faire long... Arrivés au bord de l'eau, la température au toucher semble acceptable. On enfile donc la combi et se prépare donc à faire quelques brasses ; ceci malgré le regard désabusé d'un promeneur qui n'en croît pas ses yeux : "Vous allez vraiment nager ??". Eh oui, le premier tri n'est que dans deux semaines...

L'entrée dans l'eau est toujours un moment critique : les pieds commencent à « brûler » légèrement mais la combi tient bien chaud sur le corps. Le cou et le visage ont aussi un peu froid quand on les rentre dans l'eau, mais après quelques tours de bras ça va mieux. On fait un bon 200m aller le long de la plage de Préverenges avant de revenir en accélérant un peu. On hésite alors : est-ce qu'on repart ? Finalement on décide de s'arrêter, la température est quand même un peu limite...

En sortant, les pieds et les mains sont rouges à partir de la fin de la combi : elle est vraiment bien utile ! Il est toutefois possible de nager une petite distance (jusqu'à 20 minutes - une demi-heure) sans problèmes...



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Qu'ils sont loooooongs, ces bassins !!

Quand revient l'été, même si c'est plutôt tardivement cette année, c'est toujours pareil : on s'apprête à quitter enfin notre 16m du Pontet pour rejoindre les piscines extérieures, voire même le lac. Oui mais, le hic, c'est que les sensations sont toujours identiques : les bassins n'en finissent plus. Ce n'est pourtant que 50m, rien à voir avec le lac, mais j'ai toutefois l'impression de ne plus savoir glisser, d'avoir mal au bras, de baisser le rythme avant d'arriver au bout... Qu'est-ce que ce serait dans ce bassin ???


Bassin de plus de 1km100, au Chili...

Bref, au final on a donc nagé 3 fois ce week-end : Vendredi à Montchoisi, entraînement spécial triathlon... dans les vagues puis samedi et aujourd'hui à Renens, où l'eau est par ailleurs très bonne (la seule sensation vraiment positive !).

 

Le beau temps enfin de retour nous permet aussi de faire repartir le compteur du vélo. Et toutes ces activités dehors font venir progressivement le bronzage (samedi j'avais même la marque du bonnet de natation !! mais ça s'estompe rapidement...).

Jean-Claude



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Test de la nouvelle néoprène

Enfin, les beaux jours arrivent et avec eux le bronzage sur la terrasse, les glaces et tout ce qui va avec... Mais stop ! fini de se prélasser, il est temps de se préparer pour les triathlons en lac. Et même si le nôtre est encore un peu froid, nous avons trouvé un bon remplacement avec les piscines extérieurs qui sont désormais ouvertes !

Véritable entraînement lac

Hier, nous sommes allés directement après l'école à la piscine de Montchoisi. Ses 50m sont quand même nettement plus pratiques que les 16m du Pontet pour tester la combinaison (la néoprène est autorisée en junior mais ne l'était pas en Youthleague, on doit donc s'y habituer). Vers 13h, on est parti pour 3km principalement en glisse avec un peu de rapidité sur la fin. On commence donc à nager en comptant le nombre de tours de bras pour comparer ensuite (Jean-Claude est toujours plus bas que moi, mais ça n'est pas nouveau depuis la combi). La pause de midi arrivant gentiment à sa fin, il y a de moins en moins de monde dans la ligne et les gardien finissent même par l'enlever. Un autre triathlète nous a rejoint juste avant avec sa 3.8, mais je dois tout de même avouer que l'eau était suffisamment chaude pour nager sans malgré un petit air frais par moments. C'est en nageant un moment plus tard que l'on comprend la raison pour laquelle les lignes ont été ôtées. En arrivant au bord pour la culbute, j'ai en effet l'impression qu'il y a comme des vagues dans la piscine. Mais bon, pour l'instant elles sont légères et le vent peut en être la cause. Au retour par contre, elles commencent à se faire de plus en plus importantes et pas très sûr de ce qu'il se passe, je suis obligé de sortir la tête pour jeter un coup d'œil à Jean-Claude et au gardien. Jean-Claude pousse la même tête que moi, mais le gardien n'a pas de réaction. Je me dis alors que les vagues doivent être provoquées volontairement par les responsables de la piscine et, après avoir pensé un court instant que cela pouvait servir à la nettoyer, je me suis rappeler que ces vagues sont justement l'attraction de la piscine de Montchoisi (on aimait déjà ces vagues du temps où on venait jouer du waterpolo dans cette piscine, c'est-à-dire du temps où on était encore tout petit et frileux, car je me souviens que l'eau y était froide). Ainsi, nous avons pu nager 300m dans de bonnes vagues, atteignant un bon mètre dans les bords. Le mécanisme s'est ensuite éteint et nous avons effectué notre petite série (50-100-200-100-50) et la souplesse. Juste le temps de finir avant que les vagues ne recommence à 14h15.

On en remet une couche aujourd'hui

Le plaisir de nager en grand bac et à l'air libre était si intense que rien ne nous a retenu aujourd'hui (il faut dire aussi qu'avec la combi, on n'a aucune excuses). Direction Renens cette fois-ci. On est au bord du bassin vers 11h et il y a déjà un monde fou : trois lignes sur quatre sont en effet occupées par le Renens Natation et le groupe de Valentin notamment. Après 1km d'échauffement en maillot derrière Pierre-André en combi, le Renens a plus ou moins fini son entraînement et on profite de la place en plus pour commencer à filmer notre technique. Après quelques aller-retour, nous sortons enfiler la combi. 200m pour s'habituer et ensuite 800m en "bon rythme sans s'exploser" selon les ordres de PA. Le départ est rapide, on cale ensuite un peu vers 300m avant de redonner un petit coup d'accélération sur la fin. Les sensations vont bien avec la nouvelle combi et même si le temps est moins bon que mercredi passé, le bassin plus long et le "sans s'exploser" qui ne valait pas alors peuvent expliquer la différence. On ajoute pour finir, et oui il fallait bien arriver à nos trois kils, 6x 50m pour essayer les plongeons. Aucun soucis non plus de ce côté-là. Un dernier bon point, l'enlevage a été très rapide aujourd'hui (en tout cas la deuxième partie, en général plus difficile) et n'a pas nécessité l'usage des mains (qui auraient donc pu mettre le casque en même temps).

 

Après avoir visionné les vidéos, les points à corriger sont toujours les mêmes : je rentre la main (surtout la droite) un peu de travers ce qui me force à tirer d'abord sur l'extérieur avant de revenir au centre. Jean-Claude doit lui plier les bras hors de l'eau pour arrêter de m'enbêter lorsque l'on nage de front (il y avait vraiment peu de monde dès le départ du Renens), et garder le rythme des bras constant sur tout le 800m.

Daniel



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